L'annonceur

POLITIQUE

ÉLECTION PARTIELLE

La campagne électorale bat son plein dans Richelieu

Huit candidats s'affrontent pour gagner la faveur des électeurs et occuper le siège laissé vacant par Élaine Zakaïb.

Par François Beaudreau [27/02/2015]

Les candidats continuent leur campagne dans la circonscription de Richelieu en vue de l'élection partielle du 9 mars 2015. Parmi les nombreuses interventions, mentionnons Jean-Bernard Émond pour la Coalition avenir Québec. En matière d'éducation, entre autres, il réclame plus de services aux élèves. « Beaucoup de parents d'enfants qui fréquentent les écoles secondaires Bernard-Gariépy et Fernand-Lefebvre m'expriment leur inquiétude concernant l'avenir des programmes de concentration en arts et en sports. Je vais me battre pour protéger nos acquis », affirme M. Émond. « Une chose est certaine: moi, je ne laisserai pas tomber Richelieu », proclame-t-il.

Du côté de Québec solidaire, la candidate Marie-Ève Mathieu reçoit un coup de main du député de Mercier, Amir Khadir, en visite à Sorel-Tracy, le 12 février. « Déjà, notre équipe de terrain travaille fort, jour après jour, pour faire connaître Québec solidaire auprès des gens de Richelieu. Année après année, ils sont déçus par des députés provinciaux qui les prennent pour acquis. Le 9 mars, donnons une chance à un parti qui fait les choses différemment », déclare M. Khadir.

Le candidat du Parti libéral du Québec, Benoit Théroux, profite de la campagne pour promouvoir la Stratégie maritime, un projet en matière de développement économique régional et national. « La Stratégie maritime contribuera certainement à la relance économique de notre comté, à redonner espoir aux jeunes, et surtout, à les garder chez nous. Par exemple, l'implantation des zones industrialo-portuaires et des centres de logistique à travers le Québec promet la création d'emplois de qualité qui sauront susciter l'intérêt de la jeunesse et rendre à notre région toute son attractivité », assure Benoit Théroux.

Sylvain Rochon tente quant à lui de conserver le comté de Richelieu dans le giron du Parti québécois. Il s'en prend notamment à la gestion du gouvernement actuel. «  On nous a menti lors de la dernière campagne et on continue de nous mentir. L'austérité n'est pas une solution aux enjeux actuels de notre société, ni dans Richelieu, ni au Québec, ni ailleurs dans le monde. Au contraire, plusieurs économistes réputés, et des organismes mondiaux reconnus, ont démontré que l'austérité avait un coût économique et social très lourd. Les politiques d'austérité se sont en effet traduites, dans les pays où elles ont été imposées, par une flambée du taux de chômage, un accès limité aux programmes sociaux, sans oublier la privatisation de plusieurs services publics. C'est ça qui nous attend », prévient-il.

Pour la formation Option nationale, le chef et candidat Sol Zanetti veut investir dans les énergies vertes et l'électrification des transports, pour la circonscription de Richelieu. Selon lui, cette approche permet de créer des emplois d'avenir et de contrer l'exode des jeunes. Pour le secteur agricole, M. Zanetti souhaite établir un plan de souveraineté alimentaire, un fonds de pension pour les travailleurs du secteur agricole et une aide au recrutement de la relève.

ÉLECTION PARTIELLE DANS RICHELIEU

Candidats et formations politiques :
Louis Chandonnet pour Équipe autonomiste
Jean-Bernard Emond pour Coalition avenir Québec
Daniel Gaudreau pour Équipe Adrien Pouliot – Parti conservateur du Québec
Marie-Ève Mathieu pour Québec solidaire
Vincent Pouliot pour le Parti vert du Québec
Sylvain Rochon pour le Parti québécois
Benoit Théroux pour le Parti libéral du Québec
Sol Zanetti pour Option nationale

ÉDITIONS EN FORMAT PDF

CHRONIQUE LIVRES

BOTTIN AFFAIRES